Celui qui jure beaucoup par ALLAH

Publié le par islam-le-paradis

 

Q : Quel est l’avis juridique à propos de celui qui jure beaucoup par Allah, comme par exemple : « Par Allah, il n’y pas d’autre divinité (digne d’adoration) que Lui », ou d’autres façons ?


Est-ce que le fait de jurer beaucoup est interdit et rentre dans ce qu’Allah a dit :

 

 

« Et n’usez pas du Nom d’Allah, dans vos serment » [1] ?

 

 

 

 

R : Nul doute que jurer beaucoup a pour conséquence de négliger la valeur d’Allah le Très-Haut, de négliger Ses noms et Ses attributs, parce que celui qui jure par Allah Lui voue une vénération, donc s’il ment, il diminue la valeur des noms d’Allah le Très-Haut et leur manque de respect. Cela est contraire à la croyance parfaite et le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

 

« Celui qui jure par Allah, qu’il dise la vérité, et si l’on vous jure une chose par Allah, acceptez-la. »[2]

Il a dit aussi :

« Ne jurez par Allah que si vous êtes véridiques. »[3]

Une mise en garde sévère existe à l’encontre de celui qui jure beaucoup, car le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

« Allah ne parlera pas à trois personnes, ni ne les purifiera et ils auront un châtiment douloureux : celui qui laisse traîner son habit [en dessous des chevilles], celui qui rappelle aux autres les bienfaits qu’il a accompli pour eux et celui qui vante sa marchandise en jurant alors qu’il ment. »[4] 

Il existe encore d’autres Hadiths dont certains sont cités dans le Livre Kitâb ut-Tawhîd et dans son commentaire Fath ul-Majîd. Il n’y pas de doute que le verset cité dans la question fait allusion au respect des noms d’Allah, cela signifie : n’employer le nom d’Allah dans vos serments, en jurant sans cesse sans vous assurer de l’authenticité de vos propos. Et Allah est le Plus Savant.

 

 

 

  • Fatwa du cheikh ‘Abdullah Al-Jibrîn, signée de sa main.

 


[1] La Vache, v. 224.

[2] Ibn Mâjah dans le chapitre des expiations (2101), et Al-Busayrî a dit dans az-Zawâ’id (2/143) : « C’est un hadith authentique ; ses rapporteurs sont dignes de confiance. »

[3] Abû Dâwûd dans le chapitre des serments et des vœux (3248) ; An-Nassâ’î dans le chapitre des vœux (7/5).

[4] Muslim dans le chapitre de la foi (106).

Publié dans FATWA

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